Les vitraux

Le vitrail de La Présentation de la Vierge Marie au Temple

Ce vitrail, remarquable par son thème, peu fréquent, et par la beauté de ses couleurs, a été exécuté par un important atelier de maîtres verriers d'Évreux, Duhamel-Marette, très actif au XIXe siècle. Repris en 1902 par Maurice Muraire, l'atelier ferma ses portes en 1914, après le décès au front de celui-ci.

Ce vitrail a été offert en juillet 1901 au petit Séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet par Mgr François Hautin qui en fut supérieur de 1866 à 1880, puis évêque d'Évreux de 1890 à 1893 et archevêque de Chambéry de 1893 à 1907. Son blason et sa devise sont représentés en bas du vitrail.

Fin 1906, quand le Séminaire de Saint-Nicolas fut dissous, le vitrail fut détaché et installé dans la sacristie de la chapelle de Conflans. En mauvais état, il a été restauré et placé à l'entrée de la chapelle en décembre 2005 par l'entreprise "Atelier Vitrail" de Choisy-le-Roi.

 

Roger-Calixte Poupart, maître-verrier

Hormis le vitrail ci-dessus, tous les vitraux sont l’œuvre de Roger-Calixte Poupart, maître verrier et peintre.

Né à Lyon le 14 octobre 1911, Roger-Calixte Poupart fait ses études de peinture à l’école des Beaux-Arts de Lyon puis à celle de Paris.

A Paris, il fréquente les ateliers de Laurens, de Ducos de la Haille, il rencontre le peintre et maître verrier Alfred Manessier, le sculpteur Étienne Martin.

En 1935, il reçoit le baptême.

En 1945 il abandonne la peinture pour travailler l’art du vitrail et s’installe en Seine-et-Marne dans un atelier à Vaux-le-Pénil, près de Melun. Il consacre alors vingt ans de sa vie à réaliser des verrières pour la chapelle du petit séminaire de Conflans et pour des églises en Seine-et-Marne et Haute-Marne :
•    En Seine-et-Marne : Saint-Pierre-Saint-Paul à Vaux-le-Pénil ; Notre-Dame à Melun ; église Saint-Michel et église abbatiale Notre-Dame-des-Ardents à Lagny ; Saint-Amand à Thomery ; église de l’Assomption à May-en-Multien ; église Saint-Julien à Réau
•    En Haute-Marne : basilique Saint-Jean-Baptiste à Chaumont ; église Saint-Didier à Monsaon.

En 1960, Poupart revient à la peinture, avec des toiles figuratives puis abstraites. Il crée des toiles de grandes dimensions, évoquant l’homme (La tristesse, Le silence, La mélancolie), les éléments naturels (Vent du nord, Automne, L’eau pure), sa foi chrétienne (Le calvaire, Le clou, L’agonie).

A la fin de sa vie, il réalise deux séries de quatre grandes toiles sur le thème de la lumière. 

Il meurt à Vaux-le-Pénil le 19 novembre 1977.


Au printemps 2005, les enfants et le petit-fils de Roger Poupart ont eu la joie de visiter la chapelle rénovée. 

Plusieurs expositions lui ont été consacrées ces dernières années :

  •  en avril 2008 au Palais du Luxembourg et en août au Prieuré Saint-Vincent à Chartres
  • du 16 septembre au 2 octobre 2010 « Roger Poupart, de la peinture au vitrail » à l’Espace Art et Liberté, à Charenton.

Enfin, réalisé par ses enfants, un site Internet très complet lui est dédié : http://www.rcpoupart.com


Les vitraux de Roger-Calixte Poupart

Il ont été installés en trois périodes :

  • En 1947, les trois vitraux du fond du chœur, en art figuratif, représentant de gauche à droite, la Vierge Marie, Jésus Prêtre et saint Joseph.
  • Dans les années 1950, les autres vitraux du chœur et ceux du transept en style moderne.
  • En 1965, les quatorze vitraux de la nef, évoquant le chemin de croix, en art abstrait. C’est l’artiste lui-même qui avait déterminé le titre et la signification de chaque vitrail.

 

    

 

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